APPEL - Le petit jeu des paroles en l'air
Par ces températures hivernales, il arrive que des paroles gèlent avant même d'être entendues.
On peut alors en saisir des poignées, et quand le temps redevient plus clément, voilà ce qu'elles nous murmurent :
"Oui, j'irai à l'entrevue des rois."
"Tout ça va finir par te rendre fou, David."
"C'est vrai, j'existe, tout de même. On ne parle jamais de moi."
"De qui d'autre serait-elle amoureuse ?"
"J'ai fait tout mon possible pour que tu puisses me voir, mais je ne pouvais pas m'approcher plus."
"C'est simple. Vous deviendrez... ce que je veux que vous deveniez."
"Tu n'es pas encore prêt. Il est bientôt huit heures. Tu m'entends ?"
"Jeudi, monsieur? Cela laisse peu de temps."
"Parle aussi bas que tu pourras."
"Tu n'y gagneras rien. Si cette porte s'ouvre, je m'enfuis."
"Il m'avait bien semblé entendre des barques."
"S'il est hors de danger, rien ne saurait justifier qu'il reste dans ma chambre."
"Monsieur ! Monsieur ! Nous ne vous ennuyons pas avec notre bavardage ?"
***
Vous croyez savoir de quelle conversation ces paroles se sont échappées ?
Choisissez l'une de ces paroles (ou plusieurs, qui sait si ce n'est pas toute une discussion qui a gelé ?) et racontez-nous la scène sous forme de dialogue, de nouvelle, de poème,... en image, ou même en radiophonie.
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dans la catégorie qui a votre préférence.
Vous aurez alors jusqu'au 31 janvier 2008
pour nous envoyer votre oeuvre
à l'adresse fanesdecarottes(chez)yahoo(point)fr.
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